GAB: Le mot du président….

La longue période de sécheresse pose également de nombreux problèmes dans le domaine du golf, et la question est de savoir comment gérer de telles chaleurs extrêmes.

Il est probable qu’une telle crise offre des opportunités et se solde par des solutions plus structurelles. Je pense par exemple à un gazon plus résistant à la sécheresse ou à de nombreuses maladies. Ou à des variétés qui ont besoin de moins de nutriments, tout en offrant une excellente qualité de jeu.

Il est possible que cette sécheresse ou ce que l’on peut appeler un changement de climat se traduise par une révolution pour le secteur du golf. Allons-nous devoir réinventer le terme de greenkeeping?

Vu notre climat maritime, nous ne serons pas directement confrontés à un manque structurel d’eau. En tant que greenkeepers, on remarque l’évolution de la modification des saisons. Il pleut à certaines périodes, mais les périodes transitoires ont tendance à disparaître. Les terrains de golf doivent donc investir dans le stockage de l’eau lors des périodes de pluies abondantes, et se renseigner sur les formes possibles de réutilisation de l’eau recyclée.

L’entretien des gazons de sport doit relever un énorme défi et va fortement évoluer à l’avenir, d’une limitation des produits phytos à une gestion non-chimique. La durabilité et la biodiversité sont devenus des aspects incontournables en ce qui concerne la gestion d’un terrain de golf.

Les transformations au sein de notre secteur se traduisent par des opportunités que nous nous devons de réaliser au sein de notre marché, et en collaboration avec les producteurs.

Philippe Mallaerts